Echange de tabliers

Publié le par Hélène2.3


Au printemps dernier, avec Zézé, on s'est dit qu'on se ferait bien un petit échange... On est parties sur un échange de tabliers de cuisine. Du coup, on a entraîné Françoise avec nous et on s'est fait un truc où chacune fait deux tabliers et en reçoit deux... De quoi remonter notre garde robe !

Et bien sûr, comme d'hab., notre échange de printemps s'est fini cet automne ! Avec Zézé on devient les pro du printemps en automne...

Même si j'étais partie super rapidement en avril puisque j'avais fini mes broderies pour les vacances de Pâques, Marie-Josée m'a grillée au poteau puisque j'ai reçu son tablier la semaine passée... Le lièvre et la tortue, ça vous dit quelques chose ? Allez pour ceux et celles du fond de la classe qui n'ont pas bien écouté la fable de Jean de La Fontaine à l'école, je vous en ferai cadeau à la fin de cet article...

Nous parlions donc de tabliers de cuisine !
Voici la merveille que j'ai reçu !
Admirez le mannequin... Merci Enzo !

Brodé à mes initiales s'il vous plait... et bordé de liberty !



J'ai vu celui de Françoise qui ressemble fort au mien puisque c'était la consigne sauf que la poche est brodée en blanc sur du lin marron glacé. Elle a adoré elle aussi !
Et FF s'est fait la même remarque : pour quelqu'un qui dit qu'elle n'est pas forte en couture, elle se débrouille super bien Madame Zézé !!!!

Le seul problème, c'est qu'on n'ose guère mettre un aussi joli tablier pour faire la cuisine...

Comme promis, voici donc "Le lièvre et la tortue"
Rien ne sert de courir; il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
«Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt? Êtes-vous sage ?
            Repartit l'animal léger :
            Ma commère, il vous faut purger 

            Avec quatre grains d'ellébore.
            - Sage ou non, je parie encore."
            Ainsi fut fait; et de tous deux
            On mit près du but les enjeux :
            Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
            Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire,
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,

            Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
            Pour dormir et pour écouter
        D'où vient le vent, il laisse la tortue
            Aller son train de sénateur.
            Elle part, elle s'évertue,
            Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
            Tient la gageure à 
peu de gloire,
            Croit qu'il y a de son honneur
        De partir tard. Il broute, il se repose,
            Il s'amuse à toute autre chose
        Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,

Il partit comme un trait; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
"Eh bien! lui cria
-t-elle, avais-je pas raison ?
            De quoi vous sert votre vitesse ?
            Moi l'emporter! et que serait-ce

           Si vous portiez une maison ?
                                                  Jean de La Fontaine
 

Publié dans Echanges

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V
<br /> Superbe!<br /> <br /> <br />
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V
<br /> bien belle idée, bravo à celles qui ont participé et notamment pour ce tablier<br /> Valérie<br /> <br /> <br />
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